Edito – Mars 2013

Chers lecteurs,

La loi n° 2013-100 du 28 janvier 2013, portant diverses dispositions d’adaptation de la législation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière, transpose en droit interne celles de la directive du 16 février 2011 relatives aux retards de paiement.

La loi édicte les grands principes, laissant le soin à deux futurs décrets de rentrer dans les détails d’application.

Les dispositions européennes en la matière, déjà applicables à l’État et aux collectivités territoriales en vertu du Code des marchés publics, seront désormais étendues à tous les contrats de la commande publique.

Après avoir précisé qu’il y a du retard de paiement lorsque « les sommes dues au créancier, qui a rempli ses obligations légales et contractuelles, ne sont pas versées par le pouvoir adjudicateur à l’échéance prévue au contrat ou à l’expiration du délai de paiement », la loi prévoit l’ouverture automatique d’un droit au versement d’intérêts moratoires auquel elle ajoute une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement.

Les deux décrets d’application devront fixer le délai maximal de paiement, le taux des intérêts moratoires et le montant de l’indemnité forfaitaire.

Notons que la Banque de France a publié, dans le même temps, le rapport annuel de l’observatoire des délais de paiement qui préconise, pour lutter contre les retards de paiement, de rendre automatique le versement d’intérêts moratoires, notamment pour les acheteurs locaux.

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