Une commande publique en forme en 2019

L'articulation entre marchés publics et sous-traitance

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La commande publique est en pleine reprise à l’approche des prochaines échéances électorales municipales. Les résultats du premier trimestre 2019 se rapprochent de ceux de 2012 et 2013.

Le baromètre publié par l’Assemblée des communautés de France (AdCF) et la Banque des territoires note un montant de 21, 5 milliards sur le T1 2019 versus 19, 5 milliards pour ce même trimestre en 2018.

 

Une augmentation de la commande publique confortée par les municipales

Les excellents résultats rapportés par le baromètre s’expliquent principalement par l’augmentation de la demande des communes, des communautés de communes et des métropoles.

Une fois n’est pas coutume, cette hausse de la demande intervient la dernière année de mandat des maires qui jouent leur réélection en 2020.

Cela intervient alors que le contrat signé par 231 collectivités visant à maîtriser l’évolution de leurs dépenses est globalement considéré comme rempli. Pour rappel, les collectivités s’étaient engagées à ne pas dépasser un plafond d’augmentation des dépenses de fonctionnement fixé à 1, 2% par le gouvernement – remettant partiellement en cause le principe de libre administration des collectivités.

Le contrat étant honoré, la pression exercée sur les collectivités a drastiquement diminué, ce qui peut, en partie, expliquer cette reprise de la commande publique.

 

Des marchés de services en force ?

Ce sont sans surprise les marchés d’ingénierie et les marchés de services qui continuent leur montée en force jusqu’à franchir un total de 10 milliards d’euros.

Si les marchés de travaux demeurent à un niveau très bas, il convient toutefois de noter plusieurs progressions, notamment en ce qui concerne les marchés d’entretien des voieries et des ouvrages, les bâtiments publics et scolaires et les aménagements urbains – des thématiques chères aux électeurs à la veille des prochaines échéances électorales.

En revanche, le secteur du logement social souffre d’une baisse conséquente de presque 200 millions d’euros sur le premier trimestre 2019 par rapport au premier trimestre 2018.

2019 sera-t-elle l’année de la reprise après six ans de chutes consécutives ?

 

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