Chers lecteurs,
Les collectivités locales se trouvent confrontées à un dilemme entre ambitions durables et contraintes budgétaires accrues. Alors que le nouveau gouvernement prévoit des mesures pour limiter les dépenses publiques, les collectivités pourraient utiliser la commande publique comme levier d’ajustement financier. Toutefois, les priorités restent élevées, malgré les surcoûts engendrés par l’inflation et l’évolution législative.
Les politiques d’achat durable, bien que coûteuses, sont perçues comme un investissement à long terme. Des lois récentes favorisent des pratiques responsables, telles que l’économie circulaire et l’inclusion sociale, mais leur mise en œuvre est complexe. À Grenoble et Toulouse, les stratégies d’achat responsables restent inchangées, malgré les surcoûts liés à certains produits comme le papier labellisé ou les aliments biologiques locaux. Ces initiatives visent à concilier qualité et durabilité sans compromettre les engagements pris, même si cela implique de cibler des mesures plus stratégiques.
Face aux contraintes financières, cette période est vue comme une opportunité pour repenser les pratiques d’achat en s’orientant vers une approche basée sur le coût global des produits. Cela inclut des considérations de maintenance, d’énergie, et de recyclage, permettant de tendre vers une plus grande sobriété. À Grenoble, par exemple, l’achat de mobilier a été remplacé par la récupération, montrant un engagement clair à adapter les pratiques tout en respectant les impératifs environnementaux et économiques.
Pour aller plus loin en droit de la commande publique, retrouvez toutes nos conférences d’actualité sur www.efe.fr, et notamment celle sur les DSP et concessions, le 20 mars prochain.